michael / things we lost in the fire.

date, lieu de naissance: redcliffe il le porte dans son sang, aussi chaleureux que peuvent l'être les rayons du soleil, aussi coloré que peut l'être la terre de l'arizona. il vit le jour une après-midi de février, le quatorze. nationalité, origines: l'irlande, il la porte plus dans son caractère que sur son visage aux traits rappelant l'héritage yankee du père ; de sa mère, des terres verdoyantes de ses origines issues du vieux continent, il a gagné un comportement accueillant, chaleureux, résistant et fêtard. il est pourtant de nationalité américaine, une nationalité qu'il exprime fièrement. statut civil, orientation sexuelle: les cheveux de Kate étaient blonds et couraient dans son dos, ils encadraient des seins aussi ronds que peuvent l'être la lune quand elle est pleine, et ses sourires avaient de quoi donner des envies d'évanouissements aux plus fidèles des époux du coin ; Kate resta mariée à Michael pendant quatre longues années. Quatre années, ce n'est rien quand on évoque un mariage, on a tout de suite envie de murmurer "mariage raté" en entendant cela, et on ne saurait vous donner tort. Poupée trophée plus que véritable épouse, faire valoir accroché à son bras, elle ne put supporter les absences de son époux, le manque de conversation, son manque d'amour et demanda le divorce. Michael ne semblait pas être fait pour le couple, semblait déjà être entièrement marié à son travail. Il lui arrive encore, parfois, de porter son alliance quand il se rend seul dans un bar, cela lui évite les regards et les femmes s'accoudant à côté de lui sur le comptoir. Si peu de personnes le savent, il se considère comme bisexuel, ressentant le même désir pour les courbes féminines que masculines. job, statut financier: issu d'une famille fortunée, possédant une maison dont la taille lui permettrait de loger une famille entière, conduisant une voiture de sport qu'il bichonne bien plus qu'il ne couvrit d'attention son ex compagne, Michael ne dîne avec son banquier qu'en qualité d'ami ; il prit le contrepied familial, joua le rebelle par passion et par intérêt après trois années passées sur les bancs d'une université de droit en optant pour les forces de l'ordre plutôt que pour le barreau où de nombreux membres de sa famille se présentent pour laver les fautes de ces personnes mêmes qu'il traîne sur le parvis du palais de justice. Au fil des années, ses qualités d'inspecteur et son sens de l'administration en firent un candidat parfait pour le post de chef de la police de Redcliffe. situation familiale: sa loyauté première semble se tourner vers sa famille, dont il compte les membres sur les doigts d'une main, se suffisant avant tout aux branches principales (composées de ses deux parents et frères et soeurs), se souciant de cousins, cousines, oncles et tantes lors des anniversaires et autres fêtes familiales ; ni enfants, ni femme ne sont à dénombrer malgré la quarantaine qui semble se dessiner à trop grands pas pour le jeune homme et pour sa mère qui n'a de cesse de froncer les sourcils en lui reprochant d'être toujours seul. traits de caractère: sûr de lui, charismatique, dur, loyal, juste, jaloux (en amour seulement), exigeant, attentif, sarcastique, lunatique, peut se montrer cynique et moqueur, fait preuve d'un grand sang-froid au boulot qu'il semble perdre dans la sphère privée (à l'exception toutefois de sa famille, où toute sa tendresse et son calme se montrent), fier, carriériste, protecteur, second-degré, sait se montrer égoïste, réservé sur ses sentiments, taquin. avatar, crédits: jensen ackles, tumblr.

pseudo, prénom: oberlyn. âge, pays: vingt-cinq ans, france. personnage: prédéfini (sonya brahms). dédicace: gros love sur tout le monde   .

Kate Chapman, devenue en l'espace de quelques mois Kate Sparks, avant de redevenir Kate Chapman au bout de quatre années de plus se souvenait avec une lucidité qui lui tordait encore le ventre, obstruait sa gorge d'une boule de chagrin, ce qui l'avait attirée chez Michael Sparks. Cela s'était fait instantanément. Il l'avait abordée au détour d'une rue, alors qu'elle rentrait chez elle les bras noyés par ses sacs de courses, menaçant de dégringoler à la première pierre sur son chemin, la première fissure dans le dallage du trottoir menant à son petit appartement -pourquoi avait-elle gardé ses escarpins au lieu de les troquer contre des baskets bien plus confortable, elle n'aurait su y répondre elle même, mais c'était justement sa détresse qui avait attiré les yeux de Michael-. Sparks n'était encore que lieutenant de police à cette époque, et portait son costume comme aucun de ses collègues ne le portaient. On aurait presque pu dire qu'il avait été confectionné pour lui, qu'il soulignait agréablement sa carrure et cette confiance qui émanait de ses prunelles et de sa voix grave et profonde. Il avait attrapé deux de ses sacs, lui permettant de pousser un soupir de soulagement ; lui avait souri sans trop en faire, comme s'il était un habitué du sauvetage de femmes en talons hauts sortant d'une épicerie quelconque en plein milieu d'après-midi. Sur le chemin jusqu'à sa maison, ils avaient discuté de tout et de rien, et cela lui avait semblé si facile, de se confier à lui. Il y avait quelque chose qui vous attirait instinctivement chez Michael Sparks ; une sorte de bienveillance naturelle qui vous poussait à ne pas vous questionner sur sa présence, sur ses intentions. Elle lui avait donné son numéro, bien qu'il connaisse déjà son adresse et quelques jours plus tard il l'avait emmenée dans un restaurant. Bien sûr, Kate Chapman connaissait la réputation des Sparks, mais, comme beaucoup face à une famille dont le nom est déjà présent sur toutes les lèvres, elle s'était sentie intimidée et pleine de préjugés quant à ce qu'ils représentaient. Elle s'était attendue à entendre l'arrogance, la suffisance, la supériorité quand elle n'avait fait que partager une bouteille de vin aux côtés d'un homme souriant, agréable et vif d'esprit. Kate était tombée amoureuse de lui très rapidement, et, elle qui figurait pourtant parmi les personnes les plus terres à terres de Redcliffe, avait emménagé et lui avait dit « oui » encore plus rapidement. Michael lui avait fait tourner la tête ; elle se gorgeait de ses sourires, se saoulait de ses rires, mourrait sous ses caresses. Elle s'était imaginé les enfants, la belle maison, une vie aussi douce que ronde et une vieillesse à deux quand, aujourd'hui, elle se retrouvait assise face à une table en chêne et des papiers de divorce. Kate, dans un espoir fou, s'était imaginé qu'il déchirerait les papiers, qu'il ferait encore une fois entendre sa voix grave en refusant de la laisser partir. Quand il se saisit du stylo et signa comme il aurait signé le reçu d'un colis, elle sentit les larmes grimper jusqu'à ses yeux, menaçant de rouler sur ses joues poudrées. Kate comprit alors qu'elle était tombée amoureuse de l'image plus que de l'homme ; qu'elle s'était faite avoir par ces mains qui l'avaient délestées de ses courses quatre ans plus tôt, et que son amour n'avait obtenu en réponse que de l'intérêt. Michael n'avait jamais été amoureux d'elle. Kate avait toujours occupé un second rôle dans l'histoire de sa vie, n'y avait jamais fait que de la figuration ; toujours, était-elle passée après sa famille pour laquelle elle brûlait de jalousie, après ce travail où il égrenait ses heures. « est-ce que tu en es au moins capable ? » demanda-t-elle enfin, faisant se lever les yeux des avocats et de son ex mari arquant un sourcil d'interrogation. « d'aimer ? »